dimanche 5 juillet 2009

So soon...

Mon premier véritable article, je ne pouvais l’ouvrir que sous le signe de la musique et de l’actualité, bien que la note en restera assez maussade, car j’aimerais évoquer ici les disparitions tragiques qui viennent clôre la carrière de ces grands artistes, et qui ne peuvent nous laisser indifférents.




Je pense bien entendu à Michael Jackson qui nous a quittés il y a peu pour laisser derrière lui des foules d’admirateurs attristés et malheureux. Mais bien plus loin que le constat de la perte, je m’aventure plutôt sur les terrains de la mort, cette entité qui ôte de ce monde les artistes les plus doués, les plus torturés.
En effet, il conviendrait mieux de rattacher cela à une sorte de gloire finale, où l’artiste s’échappe de ce monde en laissant derrière lui un chao de stupéfactions qui laisseront à jamais son empreinte dans les mentalités, d’où le qualificatif approprié de « légende ».



Il en va ainsi de tous ces chanteurs décédés de façon prématurée, qui continuent d’exister, parfois même de manière plus forte que lorsqu’ils étaient vivants. Il s’agit souvent de personnalités torturées et incomprises, qui ont, dès leur enfance, connues des drames ou des expériences douloureuses ( humiliation paternelle pour Jackson ou accident de voiture pour Morrison) et de là se développe un univers particulier, à la limite du compréhensible, les médias s’abattent en foule sur ces artistes mélancoliques pour en extraire des rumeurs toutes aussi folles les unes que les autres. Et c’est le jour de leur mort que tout cela ressurgit, tel un spectre venant hanter les mémoires.



De l’overdose de Kurt Cobain, en passant par les excès de boissons carabinés de Jim Morrison, l’abus de drogue de Janis Joplin, l’accident tragique d’hélicoptère de Daniel Balavoine ou l’assassinat de John Lennon ( sans oublier Bon Scott, étouffé par son propre vomi...), autant de morts tragiques (parfois abracadabrantesques !) qui terminent la carrière d’un artiste avec succès, et il n’y a rien de contradictoire là-dedans. La mort donne un effet électrisant pour la carrière d’un chanteur ou d’un groupe, la légende est née. Ainsi, de nos jours, les Doors, les Beatles ou encore l’oeuvre de Janis Joplin font partie de cette vague toujours montante, qui est bien loin de s’écraser contre les rochers de l’oubli. Et c’est pour notre plus grand bonheur. Loin d’être une frontière et une barrière, la mort est une continuité dans la vie d’un artiste.

5 commentaires:

  1. Bien plus qu'un artiste méga connu c'est avant tout un être à part différent et surtout excentrique! Un être rare, fidèle à lui-même, défendant les différences, toutes quelles qu'elles soient.
    Il restera dans nos coeurs, fans ou pas. On a tous eu une période MJ.
    RIP man.... You rocked our world, you know you did!

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  2. C'est triste tous ces départs mais, en nous, ils demeurent.

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  3. Rock'n'Roll Todd16 juillet 2009 à 11:35

    Sarah : oui, un être totalement à part, et dans le bon sens du terme.

    Suzanne: ta phrase est superbe, tu as tout à fait raison, ils demeurent, à jamais.

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  4. Quelle tristesse qu'il laisse derrière lui, peut être autant que les esprits qu'ils a marqués. Mais comme tu le dis si bien, il y a une continuité au delà de la mort pour cet artiste, cet homme qui nous a tant apporté et qui restera gravé dans nombreux souvenirs.
    Merci Morrison de ce bel hommage!

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  5. la mort nous change en anges et nous donne des ailes là ou nous avions des epaules lisses commes des serres de corbeau

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