samedi 26 décembre 2009

Merry Christmas, folks !


Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année!

En espérant que vous avez été gâtés par le grand Monsieur au manteau rouge.

On se retrouve l'année prochaine, les amis!

De bons baisers givrés.
R'n'R Todd.
(Image trouvée sur Google Image)


jeudi 5 novembre 2009

Bien dans ses baskets...

Bloqué dans le tramway, complètement aplatis contre la vitre, je songeais. Puis je me suis tourné vers mes chaussures (en effet, quoi de mieux à regarder, sinon des forêts de bras tendus et de têtes décomposées par la fatigue d'une longue journée...?!). Et c'est alors que j'ai réalisé à quel point j'aimais les... Converses! Ces chaussures désormais mythiques qui ont fait les beaux jours du rock et qui sont maintenant adoptées dans le monde entier. Véritables phénomènes de société, ces belles chaussures, ornées de l'irremplaçable pointe arrondie blanche qui fait leur fièreté, ont conquis la génération adolescente et les jeunes étudiants (hum...). Les miennes sont noires unies avec le logo en forme d'étoile "Chuck Taylor All Star". Ah je les aime!!! Et vous, elles sont comment les vôtres?! Vous n'en avez pas?! Courez en acheter!

Eloge à une chaussure... on aura vraiment tout vu!

dimanche 25 octobre 2009

I'll Be There For You...

Friends

Je voudrais vous faire part d’une magnifique aventure qui s’est ouverte à moi il y a cinq ans, un voyage au cœur du plus beau des sentiments, du plus durable, du plus émouvant et enrichissant qui soit, autrement dit, l’amitié. J’ai découvert la véritable valeur de cette entité, qui régit le monde sous le signe d’un amour fraternel avec des gens qui nous entourent et avec qui on se sent bien, grâce à la superbe série télévisée "Friends", née en 1994 et qui s’est achevée en 2004, après 10 années de bons et loyaux services.



J’en parle souvent avec beaucoup d’émotions car les six personnages (Rachel, Phoebe, Monica, Ross, Chandler et Joey) sont très attachants et correspondent à une part de nous-même avec laquelle on se sent en pleine harmonie. On se retrouve ainsi intégrés dans ce groupe d’amis new-yorkais, prenant part à leurs mésaventures, à leur joie et à leur peine, sur un fond de normalité étonnante. Tout le monde a déjà vécu certaines situations qui ébranlent le scénario, nous faisant rire aux larmes, ou bien nous émouvoir de manière poignante.

Jamais une série n’aura autant marqué les générations. Encore aujourd’hui (et pour longtemps!), "Friends" reste la référence ultime en matière de série comique. Véritable ouragan, elle réunit les gens du monde entier sous le flambeau de l’amitié, certainement le plus beau sujet qui soit. En période de crise et de temps sombres, "Friends" nous redonne le sourire et lance une note d’espoir, nous montrant la bonne voie, celle qui nous conduit vers les personnes qui nous aiment et resteront toujours là pour nous.


"I'll be there for you, When the rain starts to pour, I'll be there for you, Cause you're there for me too..."

mardi 20 octobre 2009

Oh my God, a goldfish !!!

Juste pour vous informer de ma vie palpitante (avant de poster un nouveau billet) ...j'ai maintenant un poisson rouge, prénommé Hannibal! Il aura bientôt un compagnon de la même espèce, mais certainement d'une autre couleur, qui s'appelera Lecter bien sûr! Cette photo n'est pas celle de mon magnifique requin d'eau douce mais il y ressemble beaucoup, avec le casque plus rouge.



I felt in love with a goldfish!

vendredi 2 octobre 2009

Sing, sang, sung...

Il n’y a rien de plus beau et d’apaisant que les notes d’une jolie voix qui berçent vos oreilles après une dure journée, ou bien le matin, lorsqu’on se réveille doucement. Cela nous transporte dans un autre univers, le temps de quelques minutes, et nous donne parfois un sourire, une larme ou un puissant réconfort.

Au-delà de la musique et des instruments, la voix reste maître d’une mélodie et nous étreint avec plus de vigueur car c’est là que réside l’âme et son cortège d’émotions. A mon sens, chanter c’est comme se mettre à nu, dévoiler une part profonde et intime de soi-même, c’est ainsi qu’on se surprend à marmonner des airs lorsque nous sommes seuls, sûrs que personne ne viendra nous entendre. Une voix peut nous percer de part en part, atteindre notre intimité spirituelle de manière brutale, on a l’impression de comprendre chacun des mots, de sentir les notes vibrer dans notre corps.

La voix, par son pouvoir charnel et spirituel, ne serait-elle pas plutôt l’expression la plus sincère de notre âme, de cette entité inconnue qui couve au fond de nous, qui nous anime ? J’aime à penser que les belles voix sont de belles âmes, ou du moins des esprits pleinement satisfaits, libres et heureux...


(Photos de Dido, Enya et Josh Groban: trois superbes voix)

dimanche 27 septembre 2009

A strange short story of madness...

Voici une nouvelle que j'ai écrit il y a un an de cela, je m'étais fixé un seul objet et tenté de broder une histoire autour, cet objet en question était un cahier, voici donc l'histoire que j'ai tentée de construire avec ce mot:


Le Cahier d'Entre-les-Murs.


C’est dans un élan de courage que j’ouvris enfin mon cahier, les pages entremêlées dans un ramassis de mots mâchés et recrachés sur la candeur innocente du candide tissu. Mes mains s’égaraient sur les bords acérés des fines lamelles de papier, virevoltant en l’air l’espace d’un instant pour s’écraser lourdement sur les précédentes.
Des néons sans transparence jetaient un faible halo sur la table, tandis qu’au dehors, la pluie battait les vitres à tout rompre, inondant ma vue de brume et de ténèbres. Le temps s’était comme suspendu, les gens tout autour s’étaient figés dans une morne immobilité, mes pensées surgissaient en vagues incessantes sur le rivage de ma conscience, me submergeant d’interrogations futiles, à la limite de l’inutile.
Cependant je continuais à tourner les pages, inlassablement, jusqu’à trouver mon butin, une malheureuse écriture bleue scintillait au centre, tâchant la blancheur subtile du papier. Et ma main tremblait de tout son long, les crayons, cachés dans l’ombre de la trousse entrouverte semblaient me lancer des signaux de détresse. J’en saisis un, l’empoignant de toute mes forces comme pour le traverser de mon aura créatrice. Puis sa mine glacée glissa sur la feuille, patinant avec élégance sur le parterre enneigé, laissant derrière elle une traînée de lettres noires et brillantes.
L’assaut du silence me semblait désormais moins oppressant, je me sentais bien. Le monde autour de moi tourna de nouveau, j’étais emprisonné dans une bulle antisismique, me réfugiant de l’activité frénétique du dehors.
Puis, au fur et à mesure que mon crayon parcourait les lignes, je tournais les pages, les noircissais encore et encore.
Soudain la porte s’ouvrit dans un fracas destructeur, je fus tiré de mon monde par une force tellement sauvage que j’hurlais, seul, au milieu de la salle, les yeux obnubilés par la silhouette qui s’avançait vers moi et qui murmura d’une voix caverneuse:

- Tu écris dans le vide, Jack, tu dois rejoindre ta cellule maintenant.
Nouvelle de Tristan Harribey.


samedi 19 septembre 2009

A champagne supernova in the sky...

Voici la suite des photos célestes, certaines sont anciennes (2 ans), d'autres plus récentes, et dévoilent encore la beauté des cieux tel un prisme de diamant dans la lumière du soir.

Comme sous un ciel nordique, l'hiver affiche ses couleurs les plus douces.


Une explosion vitaminée, des couleurs chaudes par une triste journée d'automne.

Comme sur une toile, le pinceau de la Nature dessine des contours et des couleurs harmonieux.

Quand les ténèbres tombent sur le monde dans un éclat sanglant.


Lorsqu'Hélios plonge dans l'océan, son cortège de lumière derrière lui. Photo prise sur la côte de St jean-De-Luz (Pays Basque)


Photos de Tristan Harribey.

dimanche 13 septembre 2009

Mes chers amis,

Je vous annonce l’ouverture de trois nouvelles pièces du Morrison Hotel, à savoir la bibliothèque, la véranda et la chambre noire. Vous pouvez y accéder en cliquant sur « Vers la véranda du Morrison Hotel... » soit sur « Vers la bibliothèque du Morrison Hotel... » soit sur "Vers la chambre noire du Morrison Hotel..." dans le compartiment de la colonne de droite intitulé «Vers les autres pièces du Morrison Hotel ».

Dans la véranda du Morrison Hotel vous y trouverez mon goût pour la botanique et la nature. Je posterai régulièrement des fiches de culture sur des plantes facile à cultiver (cactus, orchidées, vivaces, annuelles, arbustes, arbres, etc...), le plus simplement du monde, avec des explications claires et appuyées sur mon expérience personnelle. Les diverses techniques de culture seront également abordées (bouturage, mutiplication, taille, etc...). En bref, vous deviendrez de vrais lutins de jardin à la main verte ! Et surtout, n’hésitez pas à faire part de vos questions et petits tracas, je vous répondrai avec grand plaisir par commentaires !

Dans la bibliothèque, vous y trouverez des fiches sur les livres que j’ai lu avec mon avis. Les rayons des étagères seront hebdomadairement remplies par de nouveaux bouquins. Un résumé du livre, ainsi que la première de couverture, accompagné du prix de ce dernier et de son nombre de pages, vous permettront de vous l’offrir si vous êtes tenté. Si vous avez également lu un livre d’une fiche, n’hésitez pas à m’en faire percevoir votre avis en commentaire.
Dans la chambre noire, vous y trouverez une vaste toile où je déposerai mes avis sur les films que j'aurai récemment vus. Chaque fiche comprendra un synopsis du film avec mon avis, sa date de sortie, les acteurs et le réalisateur.
Bonne visite dans le Morrison Hotel, mes chers hôtes. Affectueusement, R’n’R Todd.

jeudi 27 août 2009

Riders On The Storm...

Le ciel est certainement l'entité la plus mouvante de ce monde, celle qui nous échappe perpétuellement par son inaccessibilité immédiate, mais aussi par ses tons changeants, à l'image d'un caméléon céleste. Chaque saison révèle et déploie dans le ciel, une couronne de couleurs, une livrée chatoyante, une garde-robe nouvelle, au fur et à mesure que décline le jour. Loin d'y être insensible, je m'émerveille chaque jour de cette métamorphose continuelle, qui nous rappelle que la beauté est éphémère, qu'il faut savoir la regarder dans toute sa splendeur avant de la voir disparaitre. C'est dans ce but d'immortaliser l'instant magique que je viens partager avec vous quelques-unes de mes photos du ciel, au crépuscule, depuis la fenêtre de ma chambre, où cet arbre majestueux se joue de sa majestée pour se détacher à merveille sur la toile céleste.


Des couleurs glaciales en allant vers la chaleur du jaune, à l'image même des saisons.

Telle une marbrure antique, l'or se répand dans le ciel.

Une apparition divine?

Lorsque le char d'Hélios se perd au lointain.

J'espère que ça vous a plu, j'en posterai d'autres de ma petite collection plus tard.

lundi 17 août 2009

The Hurlevent's yelling...

*Le soleil se lève sur Monts-Et-Merveilles*
Dans les champs piétinent les corneilles
Les perles du matin scintillent sur le sol
Alors que les ombres trépassent doucement
Comme l'ivrogne déchu sans sa goutte d'alcool
Se laisse choir dans la dorure du matin sur un banc,
*Les rayons s'étirent dans la pénombre*
Dissipent le royaume des ombres,
Le chant du côr vibre dans l'horizon
Les bannières s'élançent dans le vent
Tous les coeurs battent à l'unisson
Se déversent en tonnerre et hurlements,
*Sur les hauts de Hurlevent*
Jamais la terre ne connut pareil ouragan,
Sous l'éclat des épées
Les boucliers se brisèrent,
Pour faire la paix
Ils partaient en guerre.


"Clameurs sur Hurlevent", Tristan Harribey, 11/03/2009

jeudi 16 juillet 2009

Society's Mirror...

Stephen King, Graham Masterton, James Herbert et bien d’autres... autant d’auteurs qui se sont imposés dans un style souvent controversé, mais qui tend heureusement à s’élargir de nos jours, du moment que ça reste de qualité bien sûr. Ainsi je voudrais faire allusion à un génie du frisson et de l’horreur contemporaine dans sa nudité la plus ignoble, Mr Stephen King ! Il a été mon initiateur à la lecture lorsque j’avais 16 ans, la période où je commençais à me plonger le nez dans les bouquins. Déjà j’avais une tendance légère pour le morbide car je lisais la fameuse série de livre « Chair de Poule » qui faisait fureur chez les adolescents, voire même les enfants. Des histoires de loup-garous, de vampires et autres démons de la nuit, et c’était bien écrit, mes préférés étaient ceux de l’auteur R.L Stine. Puis je me suis tourné vers le vif du sujet avec le King, et j’ai commençé par la pente raide avec le terrible clown tueur d’enfants de Derry (Ca) qui m’avait balayé le corps d’un vent de frayeur sans précédent, au point de ne pas en dormir la nuit (d’autant plus que je suis coulrophobe...) , puis j’avais enchainé avec Simetierre (grosse déception), puis Salem et ses vampires effrayants ou encore Cujo et son Saint-Bernard enragé. Mais le roman qui restera à jamais gravé dans les méandres de mon esprit est Shining, un chef d’oeuvre psychologique qui vous enferme dans une peur pathologique de l’infanticide, vous mène dans les tréfonds de l’âme humaine, dans la noirceur de la folie.

En bref, Stephen King reste pour moi le maître incontesté de ce mouvement littéraire qui a bouleversé et bouleverse toujours des générations entières de lecteurs, d’amateurs de sensations fortes. Il ne s’agit pas seulement que de mots, il s’agit surtout d’une contestation virulente de la société actuelle. A travers la barbarie de ses récits, le King nous invite à découvrir la face abominable de notre monde, à dénoncer les travers sociétaires qui hantent notre quotidien et l’abrutissement des populations par les médias et les nouvelles technologies (thème largement exploité dans l’oeuvre du King dans Running Man ou encore Cellulaire). Mais, en contrepoint de cela, il nous incite à réfléchir sur l’art en général et notamment sur l’acte d’écriture (nombre de ses intrigues sont basées sur des personnages écrivains) avec Histoire de Lisey notamment, Rose Madder ou bien La Part des Ténèbres.


Alors, que dire de plus, sinon que la littérature d’horreur ne doit pas être désappréciée pour le simple fait qu’elle arrive à faire couler des hectolitres de sang, elle se targue avant tout de détenir un pouvoir éléctrisant et revendicateur qui brise les tabous et nous laisse nous enfonçer dans les zones d’ombre, celles qui nous permettront de retrouver la lumière.
Rock'N'Roll Todd.

dimanche 5 juillet 2009

So soon...

Mon premier véritable article, je ne pouvais l’ouvrir que sous le signe de la musique et de l’actualité, bien que la note en restera assez maussade, car j’aimerais évoquer ici les disparitions tragiques qui viennent clôre la carrière de ces grands artistes, et qui ne peuvent nous laisser indifférents.




Je pense bien entendu à Michael Jackson qui nous a quittés il y a peu pour laisser derrière lui des foules d’admirateurs attristés et malheureux. Mais bien plus loin que le constat de la perte, je m’aventure plutôt sur les terrains de la mort, cette entité qui ôte de ce monde les artistes les plus doués, les plus torturés.
En effet, il conviendrait mieux de rattacher cela à une sorte de gloire finale, où l’artiste s’échappe de ce monde en laissant derrière lui un chao de stupéfactions qui laisseront à jamais son empreinte dans les mentalités, d’où le qualificatif approprié de « légende ».



Il en va ainsi de tous ces chanteurs décédés de façon prématurée, qui continuent d’exister, parfois même de manière plus forte que lorsqu’ils étaient vivants. Il s’agit souvent de personnalités torturées et incomprises, qui ont, dès leur enfance, connues des drames ou des expériences douloureuses ( humiliation paternelle pour Jackson ou accident de voiture pour Morrison) et de là se développe un univers particulier, à la limite du compréhensible, les médias s’abattent en foule sur ces artistes mélancoliques pour en extraire des rumeurs toutes aussi folles les unes que les autres. Et c’est le jour de leur mort que tout cela ressurgit, tel un spectre venant hanter les mémoires.



De l’overdose de Kurt Cobain, en passant par les excès de boissons carabinés de Jim Morrison, l’abus de drogue de Janis Joplin, l’accident tragique d’hélicoptère de Daniel Balavoine ou l’assassinat de John Lennon ( sans oublier Bon Scott, étouffé par son propre vomi...), autant de morts tragiques (parfois abracadabrantesques !) qui terminent la carrière d’un artiste avec succès, et il n’y a rien de contradictoire là-dedans. La mort donne un effet électrisant pour la carrière d’un chanteur ou d’un groupe, la légende est née. Ainsi, de nos jours, les Doors, les Beatles ou encore l’oeuvre de Janis Joplin font partie de cette vague toujours montante, qui est bien loin de s’écraser contre les rochers de l’oubli. Et c’est pour notre plus grand bonheur. Loin d’être une frontière et une barrière, la mort est une continuité dans la vie d’un artiste.

samedi 4 juillet 2009

The first one...

De retour au pays, il pliait sous les assauts du vent
Jamais il n'avait ressenti cette brise mélancolique auparavant
Pourtant tout lui parait si familier, dans ce monde éclairé
Par les douces lumières de l'astre étincelant de clarté
Bientôt il reprendra sa plume et ses mots, ses pages et ses lignes
Pour repartir vivre parmi les pages infinies, sortir de l'abîme...
.R'n'R Comte Todd.