jeudi 16 juillet 2009

Society's Mirror...

Stephen King, Graham Masterton, James Herbert et bien d’autres... autant d’auteurs qui se sont imposés dans un style souvent controversé, mais qui tend heureusement à s’élargir de nos jours, du moment que ça reste de qualité bien sûr. Ainsi je voudrais faire allusion à un génie du frisson et de l’horreur contemporaine dans sa nudité la plus ignoble, Mr Stephen King ! Il a été mon initiateur à la lecture lorsque j’avais 16 ans, la période où je commençais à me plonger le nez dans les bouquins. Déjà j’avais une tendance légère pour le morbide car je lisais la fameuse série de livre « Chair de Poule » qui faisait fureur chez les adolescents, voire même les enfants. Des histoires de loup-garous, de vampires et autres démons de la nuit, et c’était bien écrit, mes préférés étaient ceux de l’auteur R.L Stine. Puis je me suis tourné vers le vif du sujet avec le King, et j’ai commençé par la pente raide avec le terrible clown tueur d’enfants de Derry (Ca) qui m’avait balayé le corps d’un vent de frayeur sans précédent, au point de ne pas en dormir la nuit (d’autant plus que je suis coulrophobe...) , puis j’avais enchainé avec Simetierre (grosse déception), puis Salem et ses vampires effrayants ou encore Cujo et son Saint-Bernard enragé. Mais le roman qui restera à jamais gravé dans les méandres de mon esprit est Shining, un chef d’oeuvre psychologique qui vous enferme dans une peur pathologique de l’infanticide, vous mène dans les tréfonds de l’âme humaine, dans la noirceur de la folie.

En bref, Stephen King reste pour moi le maître incontesté de ce mouvement littéraire qui a bouleversé et bouleverse toujours des générations entières de lecteurs, d’amateurs de sensations fortes. Il ne s’agit pas seulement que de mots, il s’agit surtout d’une contestation virulente de la société actuelle. A travers la barbarie de ses récits, le King nous invite à découvrir la face abominable de notre monde, à dénoncer les travers sociétaires qui hantent notre quotidien et l’abrutissement des populations par les médias et les nouvelles technologies (thème largement exploité dans l’oeuvre du King dans Running Man ou encore Cellulaire). Mais, en contrepoint de cela, il nous incite à réfléchir sur l’art en général et notamment sur l’acte d’écriture (nombre de ses intrigues sont basées sur des personnages écrivains) avec Histoire de Lisey notamment, Rose Madder ou bien La Part des Ténèbres.


Alors, que dire de plus, sinon que la littérature d’horreur ne doit pas être désappréciée pour le simple fait qu’elle arrive à faire couler des hectolitres de sang, elle se targue avant tout de détenir un pouvoir éléctrisant et revendicateur qui brise les tabous et nous laisse nous enfonçer dans les zones d’ombre, celles qui nous permettront de retrouver la lumière.
Rock'N'Roll Todd.

dimanche 5 juillet 2009

So soon...

Mon premier véritable article, je ne pouvais l’ouvrir que sous le signe de la musique et de l’actualité, bien que la note en restera assez maussade, car j’aimerais évoquer ici les disparitions tragiques qui viennent clôre la carrière de ces grands artistes, et qui ne peuvent nous laisser indifférents.




Je pense bien entendu à Michael Jackson qui nous a quittés il y a peu pour laisser derrière lui des foules d’admirateurs attristés et malheureux. Mais bien plus loin que le constat de la perte, je m’aventure plutôt sur les terrains de la mort, cette entité qui ôte de ce monde les artistes les plus doués, les plus torturés.
En effet, il conviendrait mieux de rattacher cela à une sorte de gloire finale, où l’artiste s’échappe de ce monde en laissant derrière lui un chao de stupéfactions qui laisseront à jamais son empreinte dans les mentalités, d’où le qualificatif approprié de « légende ».



Il en va ainsi de tous ces chanteurs décédés de façon prématurée, qui continuent d’exister, parfois même de manière plus forte que lorsqu’ils étaient vivants. Il s’agit souvent de personnalités torturées et incomprises, qui ont, dès leur enfance, connues des drames ou des expériences douloureuses ( humiliation paternelle pour Jackson ou accident de voiture pour Morrison) et de là se développe un univers particulier, à la limite du compréhensible, les médias s’abattent en foule sur ces artistes mélancoliques pour en extraire des rumeurs toutes aussi folles les unes que les autres. Et c’est le jour de leur mort que tout cela ressurgit, tel un spectre venant hanter les mémoires.



De l’overdose de Kurt Cobain, en passant par les excès de boissons carabinés de Jim Morrison, l’abus de drogue de Janis Joplin, l’accident tragique d’hélicoptère de Daniel Balavoine ou l’assassinat de John Lennon ( sans oublier Bon Scott, étouffé par son propre vomi...), autant de morts tragiques (parfois abracadabrantesques !) qui terminent la carrière d’un artiste avec succès, et il n’y a rien de contradictoire là-dedans. La mort donne un effet électrisant pour la carrière d’un chanteur ou d’un groupe, la légende est née. Ainsi, de nos jours, les Doors, les Beatles ou encore l’oeuvre de Janis Joplin font partie de cette vague toujours montante, qui est bien loin de s’écraser contre les rochers de l’oubli. Et c’est pour notre plus grand bonheur. Loin d’être une frontière et une barrière, la mort est une continuité dans la vie d’un artiste.

samedi 4 juillet 2009

The first one...

De retour au pays, il pliait sous les assauts du vent
Jamais il n'avait ressenti cette brise mélancolique auparavant
Pourtant tout lui parait si familier, dans ce monde éclairé
Par les douces lumières de l'astre étincelant de clarté
Bientôt il reprendra sa plume et ses mots, ses pages et ses lignes
Pour repartir vivre parmi les pages infinies, sortir de l'abîme...
.R'n'R Comte Todd.