
En bref, Stephen King reste pour moi le maître incontesté de ce mouvement littéraire qui a bouleversé et bouleverse toujours des générations entières de lecteurs, d’amateurs de sensations fortes. Il ne s’agit pas seulement que de mots, il s’agit surtout d’une contestation virulente de la société actuelle. A travers la barbarie de ses récits, le King nous invite à découvrir la face abominable de notre monde, à dénoncer les travers sociétaires qui hantent notre quotidien et l’abrutissement des populations par les médias et les nouvelles technologies (thème largement exploité dans l’oeuvre du King dans Running Man ou encore Cellulaire). Mais, en contrepoint de cela, il nous incite à réfléchir sur l’art en général et notamment sur l’acte d’écriture (nombre de ses intrigues sont basées sur des personnages écrivains) avec Histoire de Lisey notamment, Rose Madder ou bien La Part des Ténèbres.

Alors, que dire de plus, sinon que la littérature d’horreur ne doit pas être désappréciée pour le simple fait qu’elle arrive à faire couler des hectolitres de sang, elle se targue avant tout de détenir un pouvoir éléctrisant et revendicateur qui brise les tabous et nous laisse nous enfonçer dans les zones d’ombre, celles qui nous permettront de retrouver la lumière.
Rock'N'Roll Todd.