lundi 25 janvier 2010

"Je ne suis pas médium, je suis juste observateur."

Mentalist

Actuellement diffusée tous les mercredi soirs sur TF1 à partir de 20h45, à raison de trois épisodes par soir.

Réalisée par Bruno Heller (à qui on doit également la série Rome), cette nouvelle série (diffusée aux Etats-Unis depuis septembre 2008) met en scène un acteur peu connu, Simon Baker, qui endosse ici le rôle d’une personnalité complexe et mystérieuse, celle d’un mentaliste, nommé Patrick Jane. Il n’est pas médium mais est juste observateur, comme il le souligne dans plusieurs épisodes. Cette faculté lui permet de voir et d’interpréter les moindres faits et gestes des personnes et ainsi de retrouver les coupables. En effet, il est consultant pour une équipe du CBI (Califonria Bureau of Investigation) qui est chargée de résoudre les affaires de meurtres. Cette équipe est composée de quatres personnages : Teresa Lisbon (Robin Tunney) qui est la chef d’équipe, Grace Van Pelt (Amanda Righetti), Wayne Rigsby (Owain Yeoman) et Kimball Cho (Tim Kang) qui sont trois agents permanents.

Inutile d’ajouter qu’on se penche principalement sur Patrick Jane, le personnage principal de cette série. En effet il est difficile de ne pas s’y attacher : les filles y trouveront un beau quadragénaire aux boucles blondes et au sourire charmeur, mais aussi et surtout... un grand gamin ! Passé meurtrier, sourires et fanfaronnades de façade, tempérament de manipulateur tout en étant joueur, Patrick Jane reste avant tout un personnage auquel on s’attache de suite. Il est en marge complète des enquêtes et arbore des comportements excentriques détonnants et oh combien hilarants (cf sa construction d’un château de sable sur une plage tandis que les autres agents interrogent les suspects !).

Fort potentiel humoristique, rythme soutenu, ambiance bon enfant, personnages attachants, enquêtes parfaitement bien cousues, que demander de plus ? !

Si vous aussi, votre pote du mercredi soir est Patrick Jane, parlons-en !

samedi 26 décembre 2009

Merry Christmas, folks !


Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année!

En espérant que vous avez été gâtés par le grand Monsieur au manteau rouge.

On se retrouve l'année prochaine, les amis!

De bons baisers givrés.
R'n'R Todd.
(Image trouvée sur Google Image)


jeudi 5 novembre 2009

Bien dans ses baskets...

Bloqué dans le tramway, complètement aplatis contre la vitre, je songeais. Puis je me suis tourné vers mes chaussures (en effet, quoi de mieux à regarder, sinon des forêts de bras tendus et de têtes décomposées par la fatigue d'une longue journée...?!). Et c'est alors que j'ai réalisé à quel point j'aimais les... Converses! Ces chaussures désormais mythiques qui ont fait les beaux jours du rock et qui sont maintenant adoptées dans le monde entier. Véritables phénomènes de société, ces belles chaussures, ornées de l'irremplaçable pointe arrondie blanche qui fait leur fièreté, ont conquis la génération adolescente et les jeunes étudiants (hum...). Les miennes sont noires unies avec le logo en forme d'étoile "Chuck Taylor All Star". Ah je les aime!!! Et vous, elles sont comment les vôtres?! Vous n'en avez pas?! Courez en acheter!

Eloge à une chaussure... on aura vraiment tout vu!

dimanche 25 octobre 2009

I'll Be There For You...

Friends

Je voudrais vous faire part d’une magnifique aventure qui s’est ouverte à moi il y a cinq ans, un voyage au cœur du plus beau des sentiments, du plus durable, du plus émouvant et enrichissant qui soit, autrement dit, l’amitié. J’ai découvert la véritable valeur de cette entité, qui régit le monde sous le signe d’un amour fraternel avec des gens qui nous entourent et avec qui on se sent bien, grâce à la superbe série télévisée "Friends", née en 1994 et qui s’est achevée en 2004, après 10 années de bons et loyaux services.



J’en parle souvent avec beaucoup d’émotions car les six personnages (Rachel, Phoebe, Monica, Ross, Chandler et Joey) sont très attachants et correspondent à une part de nous-même avec laquelle on se sent en pleine harmonie. On se retrouve ainsi intégrés dans ce groupe d’amis new-yorkais, prenant part à leurs mésaventures, à leur joie et à leur peine, sur un fond de normalité étonnante. Tout le monde a déjà vécu certaines situations qui ébranlent le scénario, nous faisant rire aux larmes, ou bien nous émouvoir de manière poignante.

Jamais une série n’aura autant marqué les générations. Encore aujourd’hui (et pour longtemps!), "Friends" reste la référence ultime en matière de série comique. Véritable ouragan, elle réunit les gens du monde entier sous le flambeau de l’amitié, certainement le plus beau sujet qui soit. En période de crise et de temps sombres, "Friends" nous redonne le sourire et lance une note d’espoir, nous montrant la bonne voie, celle qui nous conduit vers les personnes qui nous aiment et resteront toujours là pour nous.


"I'll be there for you, When the rain starts to pour, I'll be there for you, Cause you're there for me too..."

mardi 20 octobre 2009

Oh my God, a goldfish !!!

Juste pour vous informer de ma vie palpitante (avant de poster un nouveau billet) ...j'ai maintenant un poisson rouge, prénommé Hannibal! Il aura bientôt un compagnon de la même espèce, mais certainement d'une autre couleur, qui s'appelera Lecter bien sûr! Cette photo n'est pas celle de mon magnifique requin d'eau douce mais il y ressemble beaucoup, avec le casque plus rouge.



I felt in love with a goldfish!

vendredi 2 octobre 2009

Sing, sang, sung...

Il n’y a rien de plus beau et d’apaisant que les notes d’une jolie voix qui berçent vos oreilles après une dure journée, ou bien le matin, lorsqu’on se réveille doucement. Cela nous transporte dans un autre univers, le temps de quelques minutes, et nous donne parfois un sourire, une larme ou un puissant réconfort.

Au-delà de la musique et des instruments, la voix reste maître d’une mélodie et nous étreint avec plus de vigueur car c’est là que réside l’âme et son cortège d’émotions. A mon sens, chanter c’est comme se mettre à nu, dévoiler une part profonde et intime de soi-même, c’est ainsi qu’on se surprend à marmonner des airs lorsque nous sommes seuls, sûrs que personne ne viendra nous entendre. Une voix peut nous percer de part en part, atteindre notre intimité spirituelle de manière brutale, on a l’impression de comprendre chacun des mots, de sentir les notes vibrer dans notre corps.

La voix, par son pouvoir charnel et spirituel, ne serait-elle pas plutôt l’expression la plus sincère de notre âme, de cette entité inconnue qui couve au fond de nous, qui nous anime ? J’aime à penser que les belles voix sont de belles âmes, ou du moins des esprits pleinement satisfaits, libres et heureux...


(Photos de Dido, Enya et Josh Groban: trois superbes voix)

dimanche 27 septembre 2009

A strange short story of madness...

Voici une nouvelle que j'ai écrit il y a un an de cela, je m'étais fixé un seul objet et tenté de broder une histoire autour, cet objet en question était un cahier, voici donc l'histoire que j'ai tentée de construire avec ce mot:


Le Cahier d'Entre-les-Murs.


C’est dans un élan de courage que j’ouvris enfin mon cahier, les pages entremêlées dans un ramassis de mots mâchés et recrachés sur la candeur innocente du candide tissu. Mes mains s’égaraient sur les bords acérés des fines lamelles de papier, virevoltant en l’air l’espace d’un instant pour s’écraser lourdement sur les précédentes.
Des néons sans transparence jetaient un faible halo sur la table, tandis qu’au dehors, la pluie battait les vitres à tout rompre, inondant ma vue de brume et de ténèbres. Le temps s’était comme suspendu, les gens tout autour s’étaient figés dans une morne immobilité, mes pensées surgissaient en vagues incessantes sur le rivage de ma conscience, me submergeant d’interrogations futiles, à la limite de l’inutile.
Cependant je continuais à tourner les pages, inlassablement, jusqu’à trouver mon butin, une malheureuse écriture bleue scintillait au centre, tâchant la blancheur subtile du papier. Et ma main tremblait de tout son long, les crayons, cachés dans l’ombre de la trousse entrouverte semblaient me lancer des signaux de détresse. J’en saisis un, l’empoignant de toute mes forces comme pour le traverser de mon aura créatrice. Puis sa mine glacée glissa sur la feuille, patinant avec élégance sur le parterre enneigé, laissant derrière elle une traînée de lettres noires et brillantes.
L’assaut du silence me semblait désormais moins oppressant, je me sentais bien. Le monde autour de moi tourna de nouveau, j’étais emprisonné dans une bulle antisismique, me réfugiant de l’activité frénétique du dehors.
Puis, au fur et à mesure que mon crayon parcourait les lignes, je tournais les pages, les noircissais encore et encore.
Soudain la porte s’ouvrit dans un fracas destructeur, je fus tiré de mon monde par une force tellement sauvage que j’hurlais, seul, au milieu de la salle, les yeux obnubilés par la silhouette qui s’avançait vers moi et qui murmura d’une voix caverneuse:

- Tu écris dans le vide, Jack, tu dois rejoindre ta cellule maintenant.
Nouvelle de Tristan Harribey.